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Chapitre 4 : Le nécessaire d’allumage

Procédure d’allumage Heure d’allumage

L’huile et les bougies.

  1. – Toutes les huiles ou combustibles sont propres à l’allumage des lumières de Hannoucah.
  2. Toutefois l’huile d’olive est à préférer, en raison du miracle qui eut lieu avec celle-ci. A défaut, une huile de qualité, produisant une flamme claire devra être choisie.
  3. – De même l’allumage peut se faire avec des bougies; dans ce cas les bougies en cire d’abeille sont à préférer.
  4. – En pratique, la coutume chez ‘Habad ainsi que chez les Sépharadim est d’utiliser de l’huile d’olive. Parmi les Achkénazim, certains ont coutume d’utiliser des bougies de cire.

Les mèches.

  1. Les mèches de toutes fibres sont propre à l’allumage.
  2. Cependant, il est préférable d’utiliser des mèches de qualité, telles que celles en lin ou en coton, qui produisent une belle flamme.
  3. Certains préfèrent utiliser les mêmes mèches d’un soir à l’autre, afin de réutiliser pour une Mitzva ce qui a déjà servi pour une Mitzva. Dans ce cas, on aura soin d’allumer la «nouvelle» lumière avec une mèche de la veille. D’autres préfèrent utiliser des mèches neuves à chaque allumage, dans le désir d’embellir la Mitzva. Le Rabbi précédent avait l’habitude de réutiliser les mèches de la veille.

Le Chamach.

  1. Comme il a été mentionné au chapitre précédent, les lumières de Hannoucah sont allumées pour la sanctification du nom de D.ieu. En tant que telles, elles ne doivent servir à aucune utilisation personnelle, qu’elle soit d’ordre profane ou religieux.Pour cette raison, l’habitude est d’allumer chaque soir, à côté des lumières de la fête, une lumière supplémentaire appelée Chamach. Celle-ci permet de mettre en évidence le fait que les autres lumières ont été allumées pour la Mitzva, et ne doivent pas être utilisées. D’autre part, en cas d’erreur, on ne se trouvera pas à utiliser les lumières interdites, mais plutôt celle du Chamach.
  1. Chez les Sépharadim, la coutume est d’allumer le Chamach après avoir allumé les lumières de la fête, et de le placer quelque peu à l’écart des autres lumières.
  2. Les Achkénazim ont l’habitude d’utiliser pour Chamach la bougie qui a servi à l’allumage, puis de la placer en surplomb des autres lumières.
  3. Chez ‘Habad, la coutume est d’utiliser pour Chamach une bougie en cire d’abeille et de procéder comme chez les Achkénazim. Ceci a pour avantage de faciliter l’allumage, et de mettre davantage en évidence la distinction entre le Chamach et les lumières de Hannoucah qui sont allumées avec de l’huile.

La Ménorah – Candélabre.

  1. – L’obligation d’embellir la Mitzva s’applique aussi à la Ménorah elle-même. Pour cela, il est souhaitable, si l’on en a les moyens, d’acquérir une Ménorah en argent. Tout au moins, on évitera d’utiliser une Ménorah de fortune.
  2. Chez ‘Habad, sous l’impulsion du Rabbi M.H.M., beaucoup utilisent une Ménorah dont les branches rectilignes se détachent en oblique de l’axe central, et dont la forme évoque celle de la Ménorah du Temple.

L’huile restante.

  1. L’huile non consumée provenant de lumières qui se sont éteintes pourra être utilisée pour les besoins de l’allumage suivant. Par contre, l’huile non consumée après l’allumage du dernier jour sera interdite à tout usage, puisqu’elle a été utilisée pour la Mitzva. Il ne sera pas même permis de la conserver jusqu’à l’année suivante et l’utiliser pour Hannoucah, de crainte que l’on en vienne à l’utiliser en courant d’année par erreur. Elle devra donc être détruite ou brûlée.
  2. L’huile restante dans la bouteille qui a servi aux besoins de l’allumage est, quant à elle, parfaitement utilisable après la fête.