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Le Jour du Mariage

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Le jour du mariage est pour les mariés un jour particulièrement solennel et propice. Nos sages enseignent qu’ils obtiennent en ce jour le pardon pour toutes leurs fautes passées. Il doit donc être considéré à titre individuel comme le jour de Yom Kipour.

Concernant le choix du jour du mariage selon la coutume ‘Habad, cliquez ici.

La coutume est en effet que les mariés observent le jeûne en ce jour si important dans leur existence. Certains parents ont aussi coutume de jeûner le jour du mariage de leurs enfants, mais il est préférable qu’ils substituent le jeûne par des donations de charité – Tsédaka.

Lorsque le mariage est célébré aux dates suivantes où il est interdit de jeûner, ils en sont exemptés :

  • Roch ‘Hodech de chaque mois (un ou deux jours selon le mois, à l’exception du 1er Nissane[1])
  • Les huit jours de ‘Hanouka
  • Pourim et Chouchane Pourim[2] (les 14 et 15 Adar)
  • Tou Bichevath (le 15 Chevath)
  • Tou BeAv (le 15 Av)
  • Le lendemain de Soukoth (le 24 Tichri – le 23 en Israël)
  • Le lendemain de Pessa’h (le 23 Nissane – le 22 en Israël)
  • Le lendemain de Chavouoth (le 8 Sivane – le 7 en Israël)

Même lorsqu’ils sont exemptés, certains, suivant une directive du Rabbi, se limitent à consommer des aliments sous forme liquide (jus de fruits, etc.)

Selon une autre directive du Rabbi, lorsque le mariage est célébré un Roch ‘Hodech, il y a lieu de jeûner la veille en remplacement.

Par contre, lorsque le mariage est célébré aux dates suivantes où il est seulement coutume de ne pas jeûner, les mariés sont tenus de jeûner :

  • Tout le mois de Nissane, y compris Roch ‘Hodech Nissane[3]
  • Lag BaÔmer (le 18 Iyar)
  • Les quatre jours qui précédent Chavouôth (du 2 au 5 Sivane)
  • Les quatre jours entre Yom Kipour et Soukoth (du 11 au 14 Tichri)

Lorsque le mariage a lieu en milieu de journée, selon la coutume ‘Habad le jeûne peut être interrompu après la cérémonie.

Lorsque le mariage a lieu après la tombée de la nuit il est nécessaire de poursuivre le jeûne jusqu’à la fin de la cérémonie. Mais en cas de besoin il lui est permis de manger quelque peu à la tombée de la nuit sans jamais consommer de l’alcool.

A l’instar de Yom Kipour, dans la prière journalière qui précède la cérémonie (généralement Min’ha), les mariés doivent réciter les supplications suivis du passage “Âl ‘heth.”

S’ils observent le jeûne, ils doivent réciter le passage “Ânénou” dans la prière de Min’ha.

Selon les instructions du Rabbi, le jour de son mariage, le marié doit utiliser tout son temps libre pour réciter les Téhilim. Les parents doivent aussi réciter des Psaumes pour le mérite de leurs enfants. La mariée, selon la coutume ‘Habad, doit réciter en ce jour l’intégralité du livre des Psaumes.

Le Rabbi a également instruit aux mariés, à leurs parents et à tous leurs proches et amis d’augmenter en ce jour les dons de charité – Tsédaka pour le mérite du ‘Hatane et de la Kalla.


[1] Il existe au sujet de l’obligation de jeûner le jour de Roch ‘Hodech Nissane des avis divergents, notamment concernant la Kalla. Le cas échéant, il faudra s’adresser à un Rav compétant en la matière.
[2] Concernant Pourim Katane et Chouchane Pourim Katane (les 14 et 15 Adar I d’une année qui comporte deux mois d’Adar – embolismique), il existe des avis divergents. Le cas échéant, il faudra s’adresser à un Rav compétant en la matière.
[3] Voir ce qui a été dit à la note 1.