Abattage Rituel de Bovins
Le diaporama suivant illustre les principales étapes d’un abattage rituel de bovins :
- La Che’hita ou saignée pratiquée par le sacrificateur ou Cho’het
- La Bediqua ou vérification interne de la cavité thoracique réalisée par le Bodeq Penim
- La Bediqua ou vérification externe des poumons effectuée par le Bodeq ‘Houts
Nous verrons par la suite quelles sont les particularités d’une Che’hita “Glatt LaMéhadrine”.
Le Cho'het affûte son couteau avant de le donner à vérifier
Le Cho'het remet son couteau au Rav
Le Rav procède à une vérification minutieuse
Cette vérification est faite de nouveau avant chaque bête
Une vérificateur est toujours affecté à cette vérification
Il s'agit du "Bodeq Sakinim"
Ici, c'est le Rav qui vérifie
Après validation du couteau, la Che'hita peut commencer
Le Cho'het se dirige vers la bête
Le bête est introduite dans le piège
Le piège pivote pour positionner l'animal
L'animal est maintenant convenablement positionné
Le cou de l'animal est préalablement nettoyé
Ici, une impureté résiduelle est décelée
Le cou de l'animal est gratté
Le moindre corps étranger rencontré au passage de la lame invaliderait la Che'hita !
L'aspersion permet aussi de détendre l'animal
Le Cho'het est prêt
Il réalise la saignée
Après le dépeçage, chaque bête est numérotée
Un Machguia'h (surveillant rituel) est affecté à cette numérotation
Celle-ci permet le suivi Kacher de chaque bête
Les viscères de l'abdomen sont retirés et un Machguia'h se charge de leur vérification
Il vérifie l'absence d'anomalie qui indiquerait une possible perforation de l'un des organes
Le risque de perforation est lié à l'ingestion accitentelle par l'animal d'un corps étranger métallique
Ce risque se retrouve surtout au niveau du bonnet de l'appareil digestif de l'animal
La bête, suspendue par les pieds est présentée au premier vérificateur
Il s'agit du "Bodeq Penim"
Ce dernier pratique une ouverture sur le diaphragme et introduit son bras dans la cavité thoracique
Il vérifie l'état des poumons à la recherche d’adhérences
Il parcourt consciencieusement chaque contour
Cette recherche exige une grande expertise et beaucoup de "Yirath Chamaïm"
Il note ensuite sur un feuillet le résultat de sa vérification
Chaque détail est consigné
Le feuillet accompagne la carcasse vers le deuxième vérificateur
Poste de travail du deuxième vérificateur
Il est équipé d'une arrivée d'air pour gonfler le poumon et d'une arrivée d'eau pour faire les vérifications
Le "Bodeq 'Houts" consulte le feuillet et commence à gonfler le poumon
Les points qui sont notés sont vérifiés en priorité
Puis, chaque contour est vérifié
Chaque recoin est testé
Pour déclarer l'animal Glatt, il est permis de retirer uniquement les tout petits filaments considérés comme des glaires
Il vérifie ensuite que cela n'a pas provoqué de perforation
Lorsque tous les tests sont passés, l'animal est déclaré "Glatt-'Halak"
La Che’hita “Glatt LaMéhadrine”
Une Che’hita qualifiée de “Glatt LaMéhadrine” ou “‘Halak” doit répondre à des standards de cacherouth particulièrement élevés. Cela peut varier d’une autorité rabbinique à l’autre mais certains standards sont adoptés par tous. Nous allons quant à nous détailler ceux que nous adoptons pour nos abattages :
- Un Rav est présent lors de la Che’hita pour suivre son bon déroulement et valider les couteaux avant le commencement.
- Un Bodeq Sakinim est affecté en permanence à la vérification des couteaux. Le Cho’het doit rester concentré sur son travail et n’est pas autorisé à faire cette vérification.
- Le niveau d’exigence pour l’affilage des couteaux est bien supérieur à celui d’une Che’hita classique.
- Le Bodeq Penim doit répondre aux critères élevés d’expertise et de Yirath Chaïm exigés par les Rabbanim.
- Les règles de vérification du poumon pour déclarer l’animal Glatt sont très strictes et n’autorisent aucune manipulation pour “décoller” la moindre adhérence qualifiée de Sirkha.
- L’équipe de Machgui’him composée d’un personnel compétent et en nombre suffisant assure, sous la direction d’un Chef d’équipe (Roch Tséveth) les tâches de surveillance depuis le marquage des carcasses, la purge de la viande (Nikour), la cashérisation par le sel (Méli’ha), etc., jusqu’à la découpe, l’emballage et l’étiquetage de la viande.
- La Che’hita Loubavitch est faite par des Cho’hatim Loubavitch sous la supervision de Rabbanim Loubavitch.
- La Che’hita Loubavitch est aussi une Che’hita sous l’autorité d’un Rabbinat local, qui n’enfreint pas l’interdiction de Che’hitath ‘Houts.