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Abattage Rituel d’Agneaux

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Le diaporama suivant illustre les principales étapes d’un abattage rituel d’agneaux :

  1. La Che’hita ou saignée pratiquée par le sacrificateur ou Cho’het
  2. La Bediqua ou vérification interne de la cavité thoracique réalisée par le Bodeq Penim
  3. La Bediqua ou vérification externe des poumons effectuée par le Bodeq ‘Houts
  4. Le diaporama montre aussi comment sont récupérés les boyaux de l’animal (pour la fabrication de merguez)

Nous détaillerons ci-dessous les exigences particulières d’une Che’hita d’agneaux “Glatt LaMéhadrine”.

 

 
La Che’hita d’agneaux “Glatt LaMéhadrine”

En Europe dans la plupart des communautés, l’habitude a été prise de ne pas extraire le poumon de l’animal pour le vérifier, et de se fier uniquement au résultat de la première vérification faite par le Bodeq Penim lors de son exploration de la cavité thoracique. Cette coutume repose sur le fait que dans le cas de l’agneau, aucune “adhérence” n’étant autorisée, l’examen des poumons à l’intérieur de la cage thoracique peut être considéré concluant.
A l’inverse, en Israël de façon générale et dans toute Che’hita qualifiée de “Glatt LaMéhadrine”, la règle est de sortir le poumon après la première vérification et de le vérifier à nouveau par le Bodeq ‘Houts à la recherche d’autres anomalies. Cette exigence est l’un des principaux points qui distingue une Che’hita d’agneaux “Glatt LaMéhadrine” d’une Che’hita traditionnelle, mais il en existe bien d’autres. Voici ci-dessous les principaux standards que nous avons mis en place pour nos abattages d’agneaux :

  • Un Rav est présent lors de la Che’hita pour suivre son bon déroulement et valider les couteaux avant le commencement.
  • L’équipe d’abattage est constituée de trois personnes. La première est chargée de l’affûtage du couteau qui est changé après chaque bête. Le second est le Bodeq Sakinim qui vérifie le couteau avant chaque bête. Le troisième est le Cho’het qui réalise l’abattage.
  • Le niveau d’exigence pour l’affûtage des couteaux est bien supérieur à celui d’une Che’hita classique.
  • Un Machguia’h est chargé de vérifier pour chaque bête que la che’hita a été convenablement faite. Il s’agit du Bodeq Véchatoth.
  • Le Bodeq Penim doit répondre aux critères élevés d’expertise et de Yirath Chaïm exigés par les Rabbanim.
  • Chaque poumon est sorti de la bête après la vérification du Bodeq Penim pour être vérifié une seconde fois par le Bodeq ‘Houts.
  • L’équipe de Machgui’him composée d’un personnel compétent et en nombre suffisant assure, sous la direction d’un Chef d’équipe (Roch Tséveth) les tâches de surveillance depuis le marquage des carcasses, la purge de la viande (Nikour), la cashérisation par le sel (Méli’ha), etc., jusqu’à la découpe, l’emballage et l’étiquetage de la viande.
  • La Che’hita Loubavitch est faite par des Cho’hatim Loubavitch sous la supervision de Rabbanim Loubavitch.
  • La Che’hita Loubavitch est aussi une Che’hita sous l’autorité d’un Rabbinat local, qui n’enfreint pas l’interdiction de Che’hitath ‘Houts.